10 décembre

Lucy a dormi à la maison. Aujourd’hui, pas de grâce matinée : à peine le jour s’est-il levé qu’on s’habille chaudement et qu’on part, sans oublier nos sacs à dos. Il a encore neigé hier, mais la route est bien dégagée. On parque la Jeep dans un petit coin tout près du départ de la piste que l’on doit prendre à pied pour monter au chalet. Lucy est partie avant moi et je ne comprends pas pourquoi elle fait des aller-retours le long de la lisière de la forêt en cherchant quelque chose. Arrivé à sa hauteur, elle me demande où est le petit chemin. Comme la neige fraichement tombée a tout recouvert, on ne sait pas où il se trouve. C’est alors que je réalise qu’il n’y a plus aucune trace de pas, la neige les a recouverts. Le mystère continue.
Je fais signe à Lucy de me suivre parce que j’ai repéré le petit pont qui nous permet de franchir le ruisseau et on commence la montée dans la haute neige. J’avais oublié comme c’est pénible. On ne parle pas, par contre on s’entend souffler à cause de l’effort. Cette randonnée ne va pas être de tout repos. Mais de marcher en silence dans cette nature magnifique nous rapproche l’un de l’autre. On est amoureux, heureux avec l’impression d’être seuls au monde. Quel bonheur !
Durant notre ascension dans la montagne, je préviens Lucy que le chalet risque d’être difficile à trouver, qu’il sera peut-être recouvert par la neige et que l’effort pour dégager le passage jusqu’à la porte va être vraiment difficile. Mais elle me dit en soufflant qu’à chaque moment suffit sa peine et qu’on verra bien quand on sera en haut. Je lui réponds qu’on ne verra rien quand on sera en haut. C’est un super jeu de mots qui me fait bien rigoler, mais elle ne trouve pas ça très drôle. On n’a pas le même sens de l’humour.
Une fois sorti de la forêt, on se trouve en bordure de l’alpage. Tout est blanc, un grand champ s’étale devant nous. J’annonce avec fierté que le chalet doit se trouver là devant nous quelque part et qu’il ne reste plus qu’à trouver sous quel amas de neige il se cache. C’est à ce moment que j’entends Lucy rire aux éclats, quelques mètres à côté de moi, d’un fou rire qui ne s’arrête pas. Je la regarde et je ne comprends rien à ce qui se passe jusqu’à ce que, assise dans la neige, retrouvant un peu son calme, elle me montre juste en contrebas notre chalet. D’où j’étais, je ne pouvais le voir. Mais ce qui est incroyable, c’est qu’il est presque entièrement dégagé. La porte est accessible. On peut ouvrir les volets. La neige a été enlevée plusieurs fois dernièrement, il n’y a que les dernières chutes qui font une petite couche immaculée. Qui a bien pu faire cela alors que personne de ma famille ne s’y est rendu ?
Je fais signe à Lucy de me suivre parce que j’ai repéré le petit pont qui nous permet de franchir le ruisseau et on commence la montée dans la haute neige. J’avais oublié comme c’est pénible. On ne parle pas, par contre on s’entend souffler à cause de l’effort. Cette randonnée ne va pas être de tout repos. Mais de marcher en silence dans cette nature magnifique nous rapproche l’un de l’autre. On est amoureux, heureux avec l’impression d’être seuls au monde. Quel bonheur !
Durant notre ascension dans la montagne, je préviens Lucy que le chalet risque d’être difficile à trouver, qu’il sera peut-être recouvert par la neige et que l’effort pour dégager le passage jusqu’à la porte va être vraiment difficile. Mais elle me dit en soufflant qu’à chaque moment suffit sa peine et qu’on verra bien quand on sera en haut. Je lui réponds qu’on ne verra rien quand on sera en haut. C’est un super jeu de mots qui me fait bien rigoler, mais elle ne trouve pas ça très drôle. On n’a pas le même sens de l’humour.
Une fois sorti de la forêt, on se trouve en bordure de l’alpage. Tout est blanc, un grand champ s’étale devant nous. J’annonce avec fierté que le chalet doit se trouver là devant nous quelque part et qu’il ne reste plus qu’à trouver sous quel amas de neige il se cache. C’est à ce moment que j’entends Lucy rire aux éclats, quelques mètres à côté de moi, d’un fou rire qui ne s’arrête pas. Je la regarde et je ne comprends rien à ce qui se passe jusqu’à ce que, assise dans la neige, retrouvant un peu son calme, elle me montre juste en contrebas notre chalet. D’où j’étais, je ne pouvais le voir. Mais ce qui est incroyable, c’est qu’il est presque entièrement dégagé. La porte est accessible. On peut ouvrir les volets. La neige a été enlevée plusieurs fois dernièrement, il n’y a que les dernières chutes qui font une petite couche immaculée. Qui a bien pu faire cela alors que personne de ma famille ne s’y est rendu ?
La suite demain...

Pour aller plus loin avec Aurore et Natacha

Aujourd’hui je suis vraiment de bonne humeur, j’aime trop rigoler et j’ai partagé plusieurs blagues et devinettes avec Aurore-je-sais-tout. Toi aussi tu aimes rire et deviner ? Tu peux découvrir nos blagues et devinettes dans notre vidéo !