
Comme j’ai de nouveau du réseau, j’ai reçu plusieurs messages, et ma maman dit que la police a trouvé dans l’atelier une lettre de mon papa qui m’est adressée. Elle l’a prise en photo et me l’a envoyée.
« Cher fils,
J’ai disparu, mais je vais bien, alors rassure ta maman. J’ai dû partir quelque temps, mais ne vous inquiétez pas, je reviendrai. Je veux que tu saches que, quand j’étais enfant, parfois nous n’avions pas assez d’argent pour vivre, ou même pour acheter à manger, et donc je n’avais pas non plus de jouets. Ça peut te paraître étonnant, mais, aujourd’hui, sur la terre, des enfants vivent encore dans la misère. Bien sûr que je pouvais m’amuser avec beaucoup d’autres choses, dans la nature ou avec les autres enfants, mais j’avais très envie d’avoir un ballon rouge. Mes parents et mes frères et sœurs le savaient bien, mais cela ne changeait rien. Chaque année à Noël des enfants du village recevaient des cadeaux, mais nous, le soir de Noël on allait à l’église pour chanter et écouter l’histoire de Noël. Parfois on recevait un sachet avec de bonnes choses à grignoter.
En début de soirée, on avait un repas en famille et les enfants disaient des poésies apprises à l’école. Une année, alors que nous étions réunis dans notre petite maison, qu’il avait neigé toute la journée et qu’il faisait froid dehors, quelqu’un a frappé à la porte. Mon papa est allé ouvrir et là, un monsieur habillé en rouge avec une hotte et une grande barbe a demandé s’il pouvait entrer. Nous l’avons accueilli et proposé de prendre ses habits mouillés pour les faire sécher, mais il n’a pas voulu. Il a juste déposé sa hotte et a donné un cadeau à chacun des enfants. Le mien était tout rond et tout rouge. J’ai été transporté de bonheur. Je n’arrivais pas à parler. Puis le père Noël est reparti.
Ce soir-là, au Noël de l’église, rempli de reconnaissance et de joie, pour la première fois, j’ai murmuré une prière « Merci, Jésus, parce que tu es mon Sauveur ». Il avait entendu le désir de mon cœur. Ce soir-là, j’ai décidé que je voulais, moi aussi, donner du bonheur aux enfants.
J’espère que tu me comprends mieux maintenant. Ton papa qui t’aime ! »
Heureusement que je suis un peu caché sur mon siège contre le hublot, parce que je pleure en silence.



Dis Aurore-je-sais-tout, tu savais toi, qu’à l’époque il y avait des personnes qui n’avaient pas assez d’argent pour manger ?

Oui, malheureusement je le sais…

C’est fou quand même ! Et c’est encore plus fou ou plutôt triste de savoir que c’est toujours le cas de nos jours.

Effectivement, comme on l’a vu dans l’histoire aujourd’hui, il y a encore des enfants sur la terre qui vivent dans la misère et qui n’ont pas de quoi manger à leur faim.

Ce n’est jamais drôle de se rappeler de cette réalité mais je crois que c’est important de savoir que tout le monde n’a pas notre chance.

Je suis d’accord avec toi Natacha-je-ne-sais-pas.

Ah ça, c’est une bonne nouvelle 😉

Bon reprenons. Regarde la carte juste à côté qui nous montre dans quels pays il y a encore des personnes qui souffrent de la faim.

Whaa, ça fait encore beaucoup de pays et beaucoup de monde.

Oui tu as raison. Et le plus triste c’est que si rien n’est fait, il y aura encore plus de personnes qui souffriront du manque de nourriture ces prochaines années.

Mais qu’est-ce qu’on peut faire ?

Il existe plusieurs associations qui s’occupent d’aider les personnes dans le besoin. La faim est un grand problème mais ce n’est pas le seul. Les enfants de certains pays n’ont pas non plus la chance d’aller à l’école ou de grandir dans des bonnes conditions par exemple.

Ah ouf, il existe des gens qui leurs viennent en aide ! Je vais aller jeter un coup d’œil sur les sites de ces associations et pourquoi pas aider, comme je peux, l’un ou l’autre de ces enfants.

Super !
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